Retour sur le combat des cheminots et sur le rôle surprenant d’André Chassaigne pendant la grève de juin dernier. Le député du Puy-de-Dôme (5ème circonscription) s’exprimait dans l’émission Bourdin Direct le 19 juin, et considérait que les garanties obtenues sur le statut de la SNCF comme « employeur unique » étaient suffisantes. Cet appel d’un député communiste à cesser la grève a beaucoup surpris dans les réseaux syndicaux et a suscité le 10 juillet la publication d’une lettre ouverte, par la CGT Cheminots de Chartres. Les syndicalistes considèrent que les amendements obtenus ne garantissent pas l’avenir de ce service public essentiel qu’est le trafic ferroviaire, et que le comportement d’André Chassaigne a lourdement handicapé la lutte des cheminots, qui ont été victimes d’une véritable trahison populaire commise par l’État.
Désamorcer les luttes syndicales ou politiques … la nomenklatura a toujours été très bonne à ce petit jeu-là. Quel arrangement perso a-t-il obtenu cette fois-ci ? Il va bien falloir inventer d’autres formes de lutte que ces structures pyramidales que sont les partis et les syndicats où le sommet finit toujours par trahir la base.
Avant d’inventer autre chose que les partis et les syndicats, la base devrait se montrer plus active et plus exigeante dans le contrôle de ses représentants. Nous avons des structures au sein desquelles nous pouvons agir, donc agissons !
Et dire qu’il se dit représenter le Front de Gauche à l’assemblée nationale… C’est une honte !!!
Chassaigne est un carriériste, il se comporte comme ses amis « sauces ». Mais dire aux cheminots de cesser la grève c’est honteux de la part d’un soi-disant communiste ! Au fait, communiste, qui ? Chassaigne ? Pierre Laurent ? La ligne dirigeante nage dans les eaux du capitalisme.
COMMUNISTES ils n’y sont plus… d’ailleurs avec le recul, l’ont-ils été ?…
Ils sont au PCF… ce n’est pas la même chose.
Ils luttent pour leur place, pour continuer d’exister, afin d’avoir du fric pour le parti…
Qu’importe l’humain.
Quelle tristesse.