Sylvia Garcia a perdu son emploi après la dénonciation de maltraitance institutionnelle envers un jeune adulte handicapé.
Celui ci avait été attaché toute une nuit, à un baby-foot… car il aurait été « agité ».
Sylvia , en conformité avec la loi qui « oblige à dénoncer les privations, les mauvais traitements ou les atteintes sexuelles infligés à une personne qui n’est pas en mesure de se protéger en raison d’une déficience psychique. Le secret professionnel ne peut être opposé » , a effectué son devoir .
L’employeur a été condamné par les juges prud’homaux, cependant, celui ci a fait appel refusant le versement provisoire des salaires.
Ce 16 décembre à 14h à Riom c’est un appel sur le fond qui sera jugé.

Sylvia Garcia reste déterminée dans son combat
Le cas de Sylvia est loin d’être isolé.
Il met en lumière le traitement réservé aux « lanceurs d’alerte », nos » vigies citoyennes » de la démocratie .
Les procès intentés, les appels des décisions judiciaires se veulent une dissuasion insoutenable des renoncements des crimes et délits.
Au-delà de Sylvia, il s’agit de se mobiliser pour tous les lanceurs d’alerte, et se battre pour l’établissement d’un vrai statut protecteur du « lanceur d’alerte ».